Exposition La Matière du monde
Attention : cet évènement a déjà eu lieu.
Galerie Dauphine, galerie associative créée par les étudiants de la première promotion de l'Executive Master Gestion du patrimoine artistique privé et POUSH - Manifesto, collectif d'artistes créateurs de projets artistiques et culturels présentent l'exposition
La Matière du monde
Les matières nous survivent, l’art le démontre. Des procédés différents et des artistes qui choisissent un ou plusieurs modes d’expression nous rappellent notre environnement, nos besoins, nos aspirations, nos richesses ou encore nos dérives. Le passé nous crée, le présent nous affirme et l’avenir nous impressionne. À faire, refaire ou défaire, la matière du monde nous informe, nous questionne, nous apporte des solutions ou nous confronte à notre essence fragile. Ces artistes vont nous emporter dans un voyage pour nous montrer la fragilité, les failles, l’intemporalité ou la précarité de la matière : à travers leurs oeuvres, ils nous amènent à nous interroger et à avoir un regard critique sur la marche du monde et notre impact.
Venez partager avec nous l’univers de 6 artistes qui se sont installés au POUSH - Manifesto à Clichy depuis 2020, et leur approche de la matière du monde.
Le jeudi 30 septembre 2021 à partir de 17h30
au 4, rue Hippolyte Lebas (Paris 9e)
Les artistes
Deborah Fischer
Portrait © Spencer Wolff
Diplômée des Beaux-Arts de Paris, Deborah Fischer développe un travail intuitif qui s’est largement nourri de ses voyages en solitaire. Son goût pour l’errance, l’inattendu, lui a permis de se créer un abécédaire de formes et de couleurs. Telle une « alchimiste urbaine », elle donne aux déchets et aux objets abandonnés une seconde vie. Elle collecte ce qu’elle appelle des « presque rien », ces éléments qui ont perdu leur utilité mais qui gardent en eux une charge plastique et émotionnelle. Deborah Fischer recycle, transforme, manipule et falsifie des objets ou des environnements de la vie quotidienne qu’elle trouve sur les trottoirs de Paris, sur les marchés indiens ou népalais, dans les rues Tokyoïtes et ailleurs. Ainsi, elle tente de les sortir de leur fonction initiale et de les élever à une dimension personnelle et poétique, notamment par l’emploi du tissage, de la fonte ou du verre. Elle performe la Ville pour y lire ce qu’elle dégage et nous murmure. Son travail est avant tout un questionnement autour de la valeur des choses, de l’environnement et de la trace qu’on y laisse. Ce fil rouge, qui apparait parfois en arrière-plan, interroge constamment la place de l’Homme, le travail de sa main, son action d’urbanisation dans un milieu naturel.
"Dites, qu'avez-vous vu ?", installation, 2019
Quentin Germain
Diplômé des Beaux-Arts de Paris, cet artiste de 34 ans, a grandi et vécu une partie de sa vie à l’étranger, notamment au Brésil, au Liban, en ex-Yougoslavie et en Chine, où il a étudié à l’Académie Centrale des Beaux-Arts de Pékin. Fasciné par l’archéologie et le romantisme allemand, il est empreint de l’esthétique du sublime perpétué dans le travail de Gerhard Richter ou d’Anselm Kiefer, des peintres qui l’ont grandement influencé. Le cinéma, de David Lynch à James Cameron, tout comme l’imagerie scientifique, sont d’autres sources d’inspiration essentielles, où l’homme est totalement absent mais néanmoins perceptible par ses empreintes. Depuis 2018 il développe le récit d’un monde mouvant et obscur, entre ruine et genèse, au travers d’une série de peintures, de sculptures et de vidéos d’animation.
"The City", installation, 2019
Vincent Laval
Artiste de 30 ans issu de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et diplômé de l’Ecole Boulle, en ébénisterie et sculpture sur bois, il se concentre principalement sur la forêt, avec la volonté de retranscrire les sensations perçues au coeur de la nature, en volume par la sculpture, en pensée par l’écriture, ou en image par la photographie. Marcheur, enquêteur des bois, tout au long de ses balades, l’artiste cueille des morceaux d’arbres, des branches tombées au sol et des images. En connexion profonde avec la forêt qui est pour lui un refuge, un lieu de communion et une source d’inspiration, il est à la recherche d’équilibres entre les éléments vivants et non-vivants qui forment toute la diversité de ces territoires. Sa relation au temps est primordiale, et chaque projet sculptural naît d’une observation attentive qui marque ses sens, au cours de ses échappées. L’observation des marqueurs du temps.
"Plus loin dans la forêt", installation, 2019
Juliette Minchin
Artiste parisienne de 29 ans, diplômée de l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs en scénographie, et des Beaux-Arts de Paris, elle met en scène ses oeuvres en travaillant la matière, la lumière, la dimension olfactive et le son. Dans chacune d’elles, elle explore principalement les concepts liés à la transformation et au temps qui passe. Présentées sous différents états, elles jouent alors sur une ambiguïté essentielle : naissance de la matière ou disparition de la forme, ici, le début et la fin se confondent. L’emploi de matériaux naturels (terre, cire ou liquide) confère à ses sculptures une dimension indéniablement organique, dont la surface est proche dans son aspect de la peau. La cire occupe aujourd’hui la place centrale de son travail: réactivée à l’infini, la même cire est utilisée et refondue pour des pièces successives comme une âme quitterait un corps pour un autre.
Installation "Oculus", 2021
Desire Rebecca Moheb-Zandi
Née en 1990 à Berlin, vit et travaille à Paris. Desire Moheb-Zandi intègre l’histoire personnelle et l’identité culturelle dans ses tapisseries sculpturales à grande échelle. Puisant dans les souvenirs de son enfance en Turquie, où elle passait des heures à regarder sa grand-mère tisser sur un métier à tisser, Moheb-Zandi mêle techniques traditionnelles et motifs et supports modernes. En plus d’inclure des tubes en caoutchouc, des chevilles en acryliques et des filets synthétiques dans son travail, Moheb-Zandi façonne le métier à tisser comme une sorte d’ordinateur analogique, où le code est son motif, et où sa manipulation du motif crée une résonance optique et un mouvement. La diversité des matériaux et des techniques de fabrication utilisés par Moheb-Zandi fonctionne à des niveaux formels et conceptuels ; son oeuvre est visuellement dynamique et élégante, et elle sert d’enregistrement de la vie et des voyages de l’artiste. Le travail de Desire Moheb-Zandi a notamment été présenté à superzoom, Paris (2021), à The Newsstand Project, Los Angeles (2019), au Visual Arts Center of New Jersey (2019), au Charles H. Wright Museum of African American History, Detroit (2017). Elle participe actuellement à plusieurs expositions collectives : “A common Thread” au Barrick Musuem de Las Vegas ; “Social Fabric” à la Fold Gallery, Londres ; “Au fil du temps” chez Phillips, organisée par le Parcours Saint-Germain.
Installation "Through the Skies", 2020
Sarah Valente
De son enfance marquée par les voyages, Sarah Valente, artiste franco-italienne, garde une passion particulière pour les forêts. Ces paysages denses peuplent son âme et son imaginaire. La nature est sa muse, et la forêt son sujet de prédilection. Son travail est un hommage à la nature vitale que nous portons en nous. Chacun de ses projets est une mise en lumière de cet environnement fragile soumis aux pressions et aux risques. Des détails, des facettes cachées sont révélés et émergent sous nos yeux pour mieux nous permettre d’observer et de contempler. À travers la photographie, le dessin, la sculpture et l’installation, elle rend grâce aux éléments qui nous entourent, à la terre nourricière, et nous ramène à l’origine du monde.
Installation "Le Temps perdu", 2019
A propos des organisateurs
Galerie Dauphine est née en 2020 sous l'impulsion des étudiants de l'Executive Master Gestion de patrimoine artistique privé. POUSH Manifesto est un collectif d'artistes fondé en 2020.
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Informations Pratiques
Dates :
Du jeudi 30 septembre 2021
à 17h30
au dimanche 3 octobre 2021
à 15h30
Lieu : A l'extérieur de DauphineOrganisé par : Dauphine Executive Education
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