Vernissage de l’exposition « Croire au vivant »
Vernissage de l’exposition « Croire au vivant »
Du 28 septembre au 1er octobre 2022, les œuvres de cinq artistes du collectif Poush Manifesto ont été exposées à la galerie Dutko, à l'occasion de la deuxième édition du projet annuel réalisé par les étudiants de l’Executive Master Gestion du patrimoine artistique privé, formation en partenariat avec Christie’s.
Grand succès ce mercredi 28 septembre pour le vernissage de l’exposition « Croire au vivant », organisée par les étudiants de la seconde promotion de l’Executive Master Gestion du patrimoine artistique privé, formation en collaboration avec Christie’s.
Anciens et actuels étudiants, équipe de la formation (côté Dauphine-PSL et Christie’s), proches, curieux… la galerie Dutko, qui accueille gracieusement l’exposition jusqu’au samedi 1er octobre, a fait salle comble dès son ouverture à 18h.
Un exercice de gestion de projet grandeur nature
Le pôle « production et événementiel »
Comme l’année précédente (voir l’article « Gestion de patrimoine : se former par la pratique »), la promotion s’est divisée en plusieurs groupes projets, explique une étudiante. De son côté, elle faisait partie du pôle « production et événementiel ». Les objectifs de ce pôle étaient de trouver un lieu, obtenir des financements, et monter l’exposition. « Cela n’a pas été un exercice facile », ajoute-t-elle, mais « nous avons reçu des dons de la part d’assureurs et de sociétés de gestion de patrimoine ». Quant au lieu, il a été gracieusement prêté par une relation d’un des étudiants.
Pôle « artistes liaison »
C’est ce pôle qui a visité les ateliers de certains des artistes présélectionnés par Manon Hasselmann, creative producer et Mathieu Templon, galeriste, tous deux intervenants au sein de la formation.
Ingrid, art advisor et membre de la promotion, s’est réjouie de représenter, parmi les artistes présélectionnés, Boryana Petkova, qu’elle avait repérée déjà à l’occasion de plusieurs expositions en galeries et en institutions. Le soir du vernissage, l’étudiante a présenté avec beaucoup d’enthousiasme les œuvres de l’artiste à de nombreux interlocuteurs.
Frédéric Gonand, professeur d’économie et Amélie de Bryas, docteur en droit, tous deux responsables de l’Executive Master Gestion du patrimoine artistique privé, expliquent qu’ils sont volontairement restés en retrait dans ce projet pour laisser les étudiants monter l’exposition de A à Z aux côtés de professionnels du marché de l’art.
Pôle « communication »
Un autre étudiant, qui faisait lui partie du pôle « communication », explique qu'avec son équipe, il a écrit les biographies des artistes, créé l’affiche, animé les réseaux sociaux etc. Mais « l’organisation de l’exposition n’est qu’un tout petit élément de cet Executive Master passionnant. » ajoute-t-il.
Pour une autre étudiante, c’est sans conteste le « projet phare » de la formation. Le vernissage est « l’aboutissement de tout un travail », une « clôture en beauté », conclut-elle avec le sourire.
Un challenge pour les étudiants et les artistes
Organiser une exposition à 12, ce n’est pas simple, explique l'une des étudiantes. Galeriste de profession, elle a l’habitude d’avoir une parfaite autonomie en ce qui concerne le choix des artistes et des œuvres exposés. Il a fallu s’habituer à une nouvelle manière de faire, moins traditionnelle.
Ce type d’expositions organisées de manière non-conventionnelle est un « bon exercice », témoigne Sarah Valente, l’une des artistes exposées. Les organisateurs se montrent plus sensibles que certains galeristes. « Les étudiants sont très impliqués », il y a entre eux « une vraie bienveillance, un intérêt pour le travail ». « Et puis cela ouvre à un nouveau réseau. » ajoute-t-elle.
Déjà conviée l’année passée, Sarah n’a pas hésité à refaire partie de l’aventure. Elle remarque une « vraie évolution » entre la première et la deuxième édition.
L’Executive Master Gestion de patrimoine artistique privé, générateur de réseau
Amélie de Bryas, co-responsable de la formation, a noté l’existence entre les étudiants d'un « coaching permanent des uns et des autres » dû à la complémentarité de leurs profils : galeristes, collectionneurs, banquiers, entrepreneurs…
Cette formation a permis avant tout de « belles rencontres, que l’on va conserver, entretenir. », appuie une étudiante.
Amélie ajoute qu’au cours de l’année, un étudiant de la promotion 1 a convié les étudiants de la promotion 2. « Croiser les générations, c’est quelque chose que nous souhaitons encourager et faire perdurer » conclut-elle.
En conclusion
Au total, une petite dizaine d’œuvres a été vendue au vernissage. Un vrai succès, donc, pour cette seconde édition. Cette année, les bénéfices de l’association créée par les étudiants seront reversés à Green Line Foundation, fondation créée par Sarah Valente.