Reprise d’études : le cap du premier examen sur table !

Qui dit parcours diplômant lors d’une reprise d’études, dit évaluations, examens et divers travaux qui vont jalonner le cursus des participants. Si chacun peut s’appuyer sur son expérience professionnelle et, selon les profils, également sur sa formation d’origine, les « nouveaux étudiants » de formation continue ont en commun d’aborder les examens avec appréhension, d’autant plus pour le premier.

       

Du stress, de l’investissement et enfin de la fierté

Les 5 dernières minutes sont vite arrivées et j’ai relu fébrilement ma copie en me posant d’innombrables questions. Ai-je bien répondu ? Quelle note puis-je espérer ?

Retourner sur les « bancs de l’école », se retrouver en situation d’examen universitaire, laisser son téléphone et son sac à l’entrée de la salle, ou encore cacheter sa copie constituent autant de situations déroutantes pour un cadre ou un manager en charge d’une équipe au quotidien. « Après quelques années de vie professionnelle, lorsque l’on se retrouve derrière une table, stylo et feuille de brouillon en main, dans une ambiance tendue et appliquée, on est projeté dans un autre espace-temps avec ce sentiment étrange de s’être trompé d’endroit… » témoigne Romuald Siry, Director of Mid Market Sales-Business Travel, diplômé de l’Executive MBA Paris-Dauphine. « J’attendais, fébrile, de pouvoir retourner le sujet et voir si mes révisions pourraient m’être d’une utilité relative », poursuit-il. « J’ai regardé ma montre régulièrement, ai découvert que certaines questions ne trouvaient aucune résonnance dans mes connaissances, mais je me suis lancé. Les 5 dernières minutes sont vite arrivées et j’ai relu fébrilement ma copie en me posant d’innombrables questions. Ai-je bien répondu ? Quelle note puis-je espérer ? ».

L’investissement en temps de travail pour la préparation de ces « DST » est généralement très fort car si le quotidien et le terrain son riches d’apprentissages pour les professionnels, il est devenu, pour ces adultes, plus difficile d’assimiler et d’intégrer des théories, des formules et des concepts, qui pour certains sont éloignés du quotidien professionnel. Bien sûr certains sujets sont plus familiers et aisés, mais « lorsque vous êtes "plutôt littéraire" et que vous devez vous replonger dans les formules du module finance ou statistique alors oui on parle bien d’investissement colossal en termes de temps et de concentration. 15 jours de révisions, une révision en groupe à Dauphine-PSL durant un dimanche entier, le visionnage pendant des heures de tutos sur des exercices de statistiques, voilà ce que m’a couté la note de 12, qui pour moi n’était pas simplement un 12 mais le fameux "yes, you did it!" », conclue fièrement Romuald.

Variété et complémentarité des modalités pédagogiques

Les cursus de formation continue, en fonction de leur domaine, des sujets traités et de leur pédagogie, mixent différentes modalités d’évaluation : travaux individuels, travaux de groupe, exposés, soutenance, devoirs sur table portant sur des sujets unique ou transversaux sur différents modules, etc. De même les travaux sont de nature variable : analyse de cas, fiche de lecture, étude terrain, analyse comparative, élaboration d’un projet innovant, mémoire de recherche…

C’est cette variété des approches dans les modalités d’évaluation qui garantit à la fois un apprentissage progressif, complet et pertinent. En effet, l’ambition de l’Université Paris-Dauphine dans la délivrance de ses diplômes de formation continue est de développer les savoirs, savoir-être et savoir-faire de professionnels responsables et à l’esprit critique.

Dépassement de soi, remise en question et stress positif sont ainsi fréquents et nécessaires, portant les participants au-delà de leurs zones de confort. Comme l’a si bien souligné Gandhi, « c'est dans l'effort que l'on trouve la satisfaction et non dans la réussite. Un plein effort est une pleine victoire. »

 

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Publié le 10 juin 2019